Le magazine 60 millions de consommateurs avait dénoncé en 2013 la présence de phénoxyéthanol – un conservateur potentiellement toxique – dans des lingettes nettoyantes pour bébé.
Le magazine est allé plus loin en publiant en janvier 2017 une étude sur les produits contenus dans les couches que nous mettons chaque jour à nos enfants.
Et le résultat n'est malheureusement pas rassurant.
Sur 12 marques testées (et parmi les plus utilisées!) seules 2 s'en sortent assez bien (et il s'agit des moins chères, preuve que le prix ne garantit pas la qualité dans ce cas).
Après des essais cliniques , il a été trouvé dans les couches des résidus de pesticides, comme le glyphosate (le principe actif du célèbre herbicide Roundup), des dioxines, des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et des traces de composés organiques volatils.
Le glyphosate, une substance active des herbicides, a récemment été classée «cancérogène probable pour l'homme» par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ).
Il est notamment reproché aux producteurs de couches d’être très opaques sur les produits utilisés pour fabriquer leurs couches. Toutefois ce qui est le plus choquant est que le manque de transparence n'est pas illégal. Contrairement aux produits cosmétiques par exemple, la réglementation ne contraint pas les fabricants de couche à détailler la composition de leurs produits.
Et ce qui est le plus aberrant c'est qu'ils "respectent la réglementation légale en vigueur".
Nous avons le droit en tant que parents de savoir ce que nous mettons sur les fesses de nos enfants 24h/24 pendant des années.
«L'étiquetage des matières premières et des différents ingrédients doit être obligatoire sur les couches», recommande 60 millions de consommateurs.