À ce moment où quand toi bébé , tu avais mal de tes coliques ou tes reflux et que sur mon ventre ou mon dos, tu t'es apaisé.
À ces moments où je te montre l'écharpe et que tu souris, que je te monte sur mon dos et que tu ris de tout ton visage pendant que je t'installe, tu as l'air si fière.
À ces moments de randonnées où tu découvres le monde de si haut sur mon dos.
À ces moments qui pourraient être banales, mais qui sont magiques car tu es contre moi.
À ces moments d'heure de pointe dans les transports, où je suis à l'aise sans poussette et toi à l'aise en hauteur.
À ces moments où je doute un quart de seconde sur mon rôle de mère et que toi, bébé contre moi, tu me rappelles mes choix et leurs bienfaits.
À ces moments où je m'occupe du grand, tout en comblant tes besoins ainsi que celui de ton frère .
À ces moments aussi où mon nouage n'est pas parfait, mais que tu es tellement bien contre moi.
À ces moments où je t'entends faire des "areuh", des bruits avec ta bouche pendant que je marche
À ces moments où je m'occupe de ce que j'ai à faire, toi en sécurité sur mon dos
À ces moments magiques de chaque instant porté, qui passent et qui ne reviendront plus parce qu'ainsi va la vie .
À ce moment où tu ne voudras plus être porté, tout comme ton frère avant toi (même si quelquefois il remonte encore), ce moment où je serais fière car le portage t'aura tellement comblé.
À ces moments que je garde précieusement au fond de moi de ton frère et toi, portés, partant à la découverte du monde.
Tous ces moments font que non, le portage n'est pas un effet de mode, mais un outil qui me soulage, qui te comble.
Parce que le portage c'est à la fois pour le lien, les câlins, le côté pratique…
À ces moments, pour chaque situation que je n'oublierai pas.
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