Ce qu’on ne vous dit pas sur la péridurale

Dans notre société moderne où toute douleur est proscrite, péridurale est devenue en quelque sorte "la norme". D'ailleurs, 77% des femmes ayant accouchées par voie basse ont reçu une péridurale au cours de leur accouchement. L'INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) a communiqué via leur site une étude très intéressante montrant que c'est plutôt l’organisation des soins que le profil de la femme qui va conduire à la pose d’une péridurale en cours de travail.

"Par ailleurs, la péridurale est disponible dans tous les services et fait partie de la prise en charge habituelle de la douleur proposée aux femmes. Cela les incite donc probablement à l’accepter a priori. En outre, le nombre de sages-femmes est limité en salle de travail et la pose d’une péridurale peut être un moyen de faire face à la surcharge de travail au moment de certaines gardes" Estime Béatrice Blondel, responsable de ces travaux dans l’Equipe d’épidémiologie périnatale, obstétricale et pédiatrique (EPOPé)" - Source

Dès qu'une maman commence à ressentir la douleur du travail on lui présente la péridurale comme l'ultime solution au lieu de l'encourager à aller au plus loin sans, à lui proposer des alternatives, à lui offrir soutien et encouragement. Je sais que beaucoup de futures mamans hésitent beaucoup à choisir la péridurale lors du jour J. Le rendez-vous avec l'anesthésiste permet vaguement de répondre à quelques unes de nos questions notamment sur le but de l'anesthésie, les effets qu'elle aura ainsi que les éventuels effets secondaires.

Ces informations restent quand même assez incomplètes pour prendre un décision éclairée. On ne nous parle pas des effets que pourraient ressentir le bébé et la maman lors de l’accouchement ou même lors de la mise en route de l'allaitement.

Je le précise tout de même, l'article est informatif et non pas un jugement car le rapport à la douleur n'est pas le même chez tout le monde et je le respecte totalement.

La péridurale en image

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Les effets secondaires durant le travail

  • La péridurale interfère de façon significative sur certaines hormones du travail et de l'accouchement, notamment l'ocytocine. Cette hormone appelée aussi "hormone de l'amour" est également un utérotonique, c'est-à-dire qu'elle cause les contractions de l'utérus. La péridurale a pour effet de diminuer la sécrétion d'ocytocine voir d'arrêter son augmentation normal. Elle oblitère le pic d'ocytocine chez la mère au moment de la naissance qui catalyse les puissantes contractions finales et favorise le lien d'attachement mère-enfant. [1]
  • La péridurale a pour effet de réduire la sécrétion de bèta-endorphine. Cette hormone du stress est présente lors d'un accouchement naturel afin d'aider la mère à surpasser ses limites. Elle permet à la femme de travailler instinctivement avec son corps et son bébé. L'usage fréquent de la péridurale reflète également la difficulté à soutenir ces femmes dans un second état et notre préférence culturelle  penche vers la femme silencieuse durant le travail. [2]
  • La péridurale empêche également la production de deux hormones de stress appelées adrénaline et noradrénaline, qui augmentent progressivement dans un accouchement naturel [3], notamment à la fin pour donner à la mère la force et l'énergie nécessaire pour expulser son bébé. Cette poussée est le réflexe d’éjection du foetus. [4]
  •  La péridurale réduit la sécrétion de catécholamines. Cette réduction d'hormones contribue à la difficulté qu'ont pu éprouver de nombreuses femmes à expulser leur bébé, et à l'augmentation de l'utilisation d'instruments médicaux (forceps, ventouse..)
  • La péridurale engourdit les muscles du plancher pelvien, qui sont importants pour guider la tête du bébé dans une bonne position pour la naissance. Lors d'une péridurale, le bébé est 4x plus susceptible de persister à se présenter face vers le haut ce qui conduit vers des manipulations (forceps, ventouse) ou des césariennes. 13% comparé à 3% pour les femmes sans péridurale, selon une étude.[5] Les manipulations augmentent à court terme les ecchymoses, blessures au visage, déplacement des os crânien, hématome. [6]
  • La péridurale augmente également le besoin de pitocin (ocytocine synthétique) pour augmenter le travail probablement à cause de l'effet négatif sur la sécrétion d'ocytocine naturelle de la mère. Les femmes sous péridurale sont presque 3x plus à risque de se voir injecter du pitocin. Le cocktail péridural + pitocin qui tous deux peuvent provoquer des anomalies de la fréquence cardiaque du bébé témoignant d'une détresse foetal, augmente le risque de l'utilisation d'instruments ou de césarienne. [7]

Les effets secondaire pour la maman

  • L'effet secondaire le plus fréquent pour la maman est la baisse de tension artérielle. Cette hypotension peut causer plusieurs complications allant de la faiblesse à l'arrêt cardiaque, et peut aussi affecter l'apport sanguin au bébé. [8]
  • Les autres effets secondaires fréquents, l'incapacité d'uriner chez environ deux tiers des femmes [9], des tremblements chez une femme sur trois [10], la sédation chez environ une femme sur cinq [11], et des nausées et vomissements chez une femme sur cinq. [12]
  • Les narcotiques administrés, surtout par rachi-analgésie, peuvent causer des difficultés respiratoires inattendues pour la mère, et ceci peut surgir plusieurs heures après la naissance et progresser en arrêt respiratoire. [13]
  • Plusieurs études ont trouvé un lien entre l'usage de la péridurale et les hémorragies postpartum. [14] [15] [16] [17] [18] [19] Une grande étude menée au Royaume-Unis a trouvé que les femmes étaient deux fois plus à risque d'avoir une hémorragie postpartum. [20] Cette statistique pourrait être reliée à des traumatismes au périnée (causant des saignements).
  • La péridural procure un soulagement de la douleur adéquat chez 10 à 15% des femmes. [21] Et le cathéter doit être réinséré dans environ 5% des cas [22] Chez environ 1% des femmes l'aiguille perfore la dure-mère entraînant un mal de tête pouvant persister jusqu'à 6 semaines après l'accouchement, mais qui peut être traité par une injection dans l’espace péridural. [23], [24]
  • Il existe également des effets secondaires beaucoup plus rares (1 péridurale sur 2800) [25] mais existant donc qui méritent qu'on les cite. Si, par inadvertance, les médicaments sont injectés dans le sang, les anesthésies locales peuvent causer des effets toxiques comme un langage cohérent, somnolence et à haute dose, des convulsions. Les réactions menaçant la vie de la mère surviennent chez environ une femme sur 4000. [26] [27] [28] [29] La mort associée à une péridurale est très rare [30] mais elle peut être causée par un arrêt respiratoire ou cardiaque, ou par un abcès péridural qui se développe plusieurs jours ou semaines après.

Les effets secondaires pour le bébé

  • Certains effets secondaires les plus importants et les plus documentés pour le foetus et le nouveau-né découlent des effets produits chez la mère, notamment les modifications hormonales, les niveaux de médicaments chez le foetus peuvent être proportionnellement plus élevés que chez la mère [31] et produire des effets toxiques directs. Par exemple, la péridurale peut causer des changements de la fréquence cardiaque foetale, qui indiquent que le bébé manque d'oxygène. Cet effet bien connu apparaît peu de temps après l'administration de la péridurale et durer environ 20 minutes. La plupart de ces variations de la fréquence du coeur foetal rentreront dans l’ordre spontanément avec un changement de position. Plus rarement, ils peuvent requérir un traitement médicamenteux. [32]
  • Un chercheur note que la position supine (couchée sur le dos) contribue de façon significative à l’hypotension et aux anomalies du tracé foetal lorsque la péridurale est en place. [33] Un chercheur à également trouvé un rapport entre la position supine (avec péridurale) et une baisse considérable d'apport en oxygène au cerveau du bébé. [34]
  • Un bébé peut également être affecté par l’élévation de la température corporelle maternelle induite par la péridurale. Dans une étude, les bébés nés de mères fièvreuses, dont 97% avaient reçu une péridurale, étaient plus susceptibles d'avoir un indice d'apgar faible, un mauvais tonus musculaire, de nécessiter des mesures de réanimation, ou d'avoir des convulsions durant sa période néonatale. [35] De plus, la fièvre peut être un signe d'infection de l'utérus, les bébés seront presque toujours évalués pour une septicémie. Cette évaluation conduit à une séparation prolongée de la mère et de l'enfant, une admission dans une unité de soin spéciaux, des examens invasifs et administration d'antibiotiques.
  • Toute drogue que la mère reçoit durant le travail traversera la barrière du placenta pour atteindre le bébé, qui est plus vulnérable aux effets toxiques. L'intensité des effets sera plus importante à la naissance et dans les heures qui suivront la naissance ; hors, on sait que la tétée de bienvenue se fait, dans le meilleur des cas, au plus vite après la naissance. Un bébé qui a été exposé aux effets de la péridurale n'aura pas un comportement d'un bébé né d'un accouchement sans médicaments ; celui-ci ne cherchera pas spontanément le sein [36], il aura du mal à "crocher" le sein de sa mère. [37] Les observations évoquent un grand nombre d'échecs à l'allaitement. L'effet sur le bébé serait plus ou moins marqué selon plusieurs facteurs, l'analgésie utilisée, la concentration du produit ou la méthode d'injection.

Références

[1] G. Arici et al., "The Effects of Bupivacaine, Ropivacaine and Mepivacaine on the Contractility of Rat Myometrium," Int J Obstet Anesth 13, no. 2 (April 2004): 95-98.

[2] M. Brinsmead et al, "Peripartum Concentrations of Beta Endorphin and Cortisol and Maternal Mood States," Aust NZ J Obstet Gynaecol25, no. 3 (August 1985): 194-197.

[3] A. Costa et al., "Adrenocorticotropic Hormone and Catecholamines in Maternal, Umbilical and Neonatal Plasma in Relation to Vaginal Delivery," J Endocrinollnvest 11, no. 10 (November 1988): 703-709.

[4] M. Odent, "The Fetus Ejection Reflex," in The Nature of Birth and Breastfeeding (Sydney: Ace Graphics, 1992): 29-43.

[5]  E. Lieberman et al., "Changes in Fetal Position During Labor and their Association with Epidural Analgesia," Obstet Gynecol1 05, no. 5, Part I (May 2005): 974-98

[6] S. E. Ponkey et al., "Persistent Fetal Occiput Posterior Position: Obstetric Outcomes," Obstet Gyneco/1 01, no. 5, pt. 1 (May 2003): 915-920.

[7] C. L. Roberts et al., "Rates for Obstetric Intervention Among Private and Public Patients in Australia: Population Based Descriptive Study," Br Med J 321, no. 7254 (15 July 2000): 137- 141.

[8] D. B. Scott and B. M. Hibbard, "Serious Non-Fatal Complications Associated with Extradural Block in Obstetric Practice," Br J Anaesth 64, no. 5 (May 1990): 537-541.

[9] L. J. Mayberry et al., "Epidural Analgesia Side Effects, Co-Interventions, and Care of Women During Childbirth: A Systematic Review," Am J Obstet Gynecol186, Supplement 5 (2002): S81-S93

[10] Voir 9

[11] D. Buggy and J. Gardiner, "The Space Blanket and Shivering During Extradural Analgesia in Labour," Acta Anaesthesiol Scand 39, no. 4 (May 1995): 551-553.

[12] Voir 9

[13] P. DeBalli and W. Breen, "Intrathecal Opioids for Combined Spinal-Epidural Analgesia During Labour," CNS Drugs 17, no. 12 (2003): 889-904 (892-893).

[14] S. Saunders et al., "Neonatal and Maternal Morbidity in Relation to the Length of the Second Stage of Labour," Br J Obstet Gynaecol99, no. 5 (May 1992): 381-385.

[15] L. St. George and A. J. Crandon, "Immediate Postpartum Complications," Aust NZ J Obstet Gynaecol30, no. 1 (February 1990): 52-56.

[16] E. F. Magann et al., "Postpartum Hemorrhage after Vaginal Birth: An Analysis of Risk Factors," South Med J 98, no. 4 (April 2005): 419-422.

[17] M. Eggebo and L. K. Gjessing, ["Hemorrhage After Vaginal Delivery"], Tidsskr Nor Laegeforen 120, no. 24 (10 October 2000): 2860-2863.

[18] B. Ploeckinger et al., "Epidural Anaesthesia in Labour: Influence on Surgical Delivery Rates, Intrapartum Fever and Blood Loss," Gynecol Obstet Invest 39, no. 1 (1995): 24-27.

[19] L. Gilbert et al., "Postpartum Haemorrhage: A Continuing Problem,:' I2r J Obstet Gynaeco/94, no. 1 (January 1987): 67-71.

[20] N. S. Saunders et al., "Neonatal and Maternal Morbidity in Relation to the Length of the Second Stage of Labour," Br J Obstet Gynaecol99, no. 5 (May 1992)

[21] L. M. Goetzl, "Obstetric Analgesia and Anesthesia," ACOG Practice Bulletin, Clinical Management Guidelines for Obstetrician-Gynecologists no. 36, Obstet Gyneco/1 00, no. (July 2002): 177-191.

[22] J. Paech et al., "Complications of Obstetric Epidural Analgesia and Anaesthesia: A Prospective Analysis of 10,995 Cases," Int J Obstet Anesth 7, no. 1 (January 19981: 5-11.

[23] P. C. Stride and G. M. Cooper, "Dural Taps Revisited: A 20-Year Survey from Birmingham Maternity Hospital," Anaesthesia 48, no. 3 (March 19931: 247-255.

[24] S. N. Costigan and J. S. Sprigge, "Dural Puncture: The Patients' Perspective. A Patient Survey of Cases at a DGH Maternity Unit 1983-1993," Acta Anaesthesiol S

[25] M. J. Paech et al., "Complications of Obstetric Epidural Analgesia and Anaesthesia: A Prospective Analysis of 10,995 Cases," Int J Obstet Anesth 7, no. 1 (January 19981: 5-11.

[26] D. B. Scott and B. M. Hibbard, "Serious Non-Fatal Complications Associated with Extradural Block in Obstetric Practice," Br J Anaesth 64, no. 5 (May 1990): 537-541.

[27] M. J. Paech et al., "Complications of Obstetric Epidural Analgesia and Anaesthesia: A Prospective Analysis of 10,995 Cases," Int J Obstet Anesth 7, no. 1 (January 19981: 5-11.

[28] D. B. Scott and M. E. Tunstall, "Serious Complications Associated with Epidural/Spinal Blockade in Obstetrics: A Two-Year Prospective Study," Int J Obstet Anesth 4, no. 3 (July 1995): 133-139.

[29] J. S. Crawford, "Some Maternal Complications of Epidural Analgesia for Labour," Anaesthesia 40, no. 12 (December 1985): 1219-1225.

[30] F. Reynolds, "Epidural Analgesia in Obstetrics," Br Med J 299, no. 6702 (September 1989): 751-752.

[31] R. Fernando et al., "Neonatal Welfare and Placental Transfer of Fentanyl and Bupivacaine During Ambulatory Combined Spinal Epidural Analgesia for Labour," Anaesthesia 52, no. 6 (June 1997): 517-524.

[32] J. Littleford, "Effects on the Fetus and Newborn of Maternal Analgesia and Anesthesia: A Review," Can J Anaesth 51, no. 6 (June-July 2004): 586-809.

[33] G. Capogna, "Effect of Epidural Analgesia on the Fetal Heart Rate," fur J Obstet Gynecol Reprod Bioi 98, no. 2 (October 2001): 160-164.

[34] C. J. Aldrich et al., "The Effect of Maternal Posture on Fetal Cerebral Oxygenation During Labour," Br J Obstet Gynaeco/l 02, no. 1 (January 19951: 14-19.

[35] E. Lieberman et al., "Intrapartum Maternal Fever and Neonatal Outcome," Pediatrics 1 05, no. 1, pI. 1 (January 20001: 8-13.

[36] L. Righard and M. O. Alade, "Effect of Delivery Room Routines on Success of First Breast-Feed," The Lancet 336, no. 8723 (November 1990): 1105-1107.

[37] A. B. Ransjo-Arvidson et al., "Maternal Analgesia During Labor Disturbs Newborn Behavior: Effects on Breastfeeding, Temperature, and Crying," Birth 28, no. 1 (March 2001): 5-12.

Quelques ressources supplémentaires

Etude: Les effets non intentionnels de l'analgésie épidurale pendant le travail
Etude: L'analgésie épidurale intrapartum affecte-t-elle le travail nullipare et l'incontinence urinaire post-partum?
Etude: L’accouchement sous péridurale rend l’allaitement plus difficile à démarrer et à maintenir au delà de 24 semaines.
Les mensonges de la péridurale
Péridurale: Choisir en connaissance de cause
Les effets « moins connus » d’une péridurale

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7 réactions à Ce qu’on ne vous dit pas sur la péridurale

  • Bonjour, pouvez vous me donner les études sur lesquelles vous vous basez dans votre article ?
    Merci d’avance

    • Bonjour,
      Tout a été ajouté ce jour.
      Bonne lecture.

  • LEs sources svp?

    • Bonjour,
      Tout a été ajouté ce jour.
      Bonne lecture.

  • Bonjour
    Je vous remercie pour le lien vers mon article de synthèse sur les effets de la péridurale sur l’allaitement.
    Je l’ai écrit en 2014 mais je pense que depuis les choses se sont quand même nettement amélioré. LEs articles scientifiques que vous citez en référence ne sont pas très récents, 2004 pour les plus proches donc qui concerne des pratiques plus anciennes (je parle de produits utilisés). Je pense que ça vaudrait largement le coup de trouver des articles plus proches de nous, parce que dans ce domaine ça évolue très vite.

    • Bonjour Pascale,
      Je vous en prie ! Cet article a également un peu plus de deux ans en réalité, je suis justement en recherche de liens, études… plus récents, mais ce n’est pas évident à trouver.. En tout cas je suis en pleine recherche ! 🙂

  • J’ai accouché de mon premier enfant il y a quelques mois… Sans péridurale… Un magnifique accouchement ! Bien avant d’être enceinte, je m’étais posée la question de péridurale … Ou pas ! Globalement, même si je suis  » courageuse », j’ai un peu une peur bleue de tout ce qui est « médicalisation »… Et j’avoue que j’avais plus peur de la piqûre dans le dos et d’être « reliée » à des fils avec des corps étrangers dans mon corps que des contractions et de la « douleur » du travail. Finalement, j’ai donc accouché sans péridurale : pour moi ce qui m’a énormément aider, ça a été les cours de préparation à l’accouchement avec une merveilleuse sage femme… Qui nous a expliqué tout le déroulement et que les contractions étaient nos amies. Au final le jour J, je me disais que chaque contraction me rapprochait du moment où mon bébé allait arriver… Et qu’à chaque fois qu’une était passée, ça en faisait une de plus en moins.
    Surtout, la sage femme nous avait recommandé le livre de maitie trelaun « J’accouche bientôt que faire de la douleur » Le titre ne m’inspirait pas plus que ça… Aux premières pages je me suis demandée si c’est ce que j’étais en train de lire … Et en fait, ce livre est pour moi une petite merveille ! A savoir que la sage femme ne nous recommandait pas de lire la partie « témoignages » (la deuxième moitié du livre), car elle trouvait que cela pouvait faire peur… Moi, je l’ai lu, et au contraire elle m’a plutôt rassurée et permis de me rendre compte de diverse choses qui pouvaient arriver même si on choisissait un accouchement physiologique. Voilà, après chacuns ses sensibilités… Mais si ça peut aider, soutenir éclairer d’autre futures mamans….

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